Les personnages sont réveillés par Dai qui leur impose le silence. Non loin de leur cachette ils peuvent apercevoir une patrouille brulloise en train de s'entretenir avec un groupe de trois cavaliers en armure. Bien que trop loin pour que rendre la conversation intelligible, l'échange semble pourtant animé et finalement les cavaliers obtiennent gain de cause avant que ces derniers poursuivent leur route. Les soldats ont l'air fort mécontent et partent dans une autre direction, s'éloignant de la grotte. Visiblement ce n'est pas la grande entente entre les différents corps brullois mais l'autorité semblent aller aux cavaliers en armure.
Dai s'entretient alors avec le groupe et leur propose deux alternatives : continuer vers le nord sur un terrain plus difficile et escarpé ou obliquer légèrement vers l'est et se rapprocher des terres arables. Dans la première option leur progression sera plus difficile - d'autant que leur nuit n'a pas eu l'air de beaucoup les regaillardir - mais il sera plus facile de se cacher. Dans le second cas leur progression sera plus rapide mais le risque d'être prit plus grand. Le groupe choisit donc la discrétion et s'enfonce vers le nord parmi les collines boisées.
Adéliane tente de faire part à Sid d'un rêve qu'elle a fait durant la nuit mais pour ce dernier la demorthèn semble confuse et inintelligible : ses paroles n'ont aucun sens et les mots sont tout mélangés ! A décidément, va falloir la surveiller.
Ils esquivent à plusieurs reprises des patrouilles mais globalement avancent régulièrement. Depuis le matin Adéliane semble dans un espace second et avance davantage par automatisme que par sa propre volonté, ce qui inquiète Sid. Le groupe stresse un peu en traversant une crête dénudée et se relâche en atteignant de nouveau le couvert de la végétation.
Plus tard retentit non loin d'eux le hurlement caractéristique de plusieurs Searbhas ; ils ne semblent pas être la proie. Sid constate alors qu'Adéliane a disparu et le groupe rebrousse chemin à sa recherche, trouvant presque aussitôt sa trace. La jeune femme, comme en transe, s'est mise à suivre un feu-follet à travers la végétation. Alors qu'ils la rejoignent cette dernière chute lourdement en avant, s'affalant de ton son long sur le ventre. C'est à cet instant qu'ils aperçoivent pour la première fois les animaux : dans une clairière à une 10aine de mètres deux fauves sont déjà occupée à déchirer les chairs du cadavre d'un homme tandis qu'une troisième bête menace un enfant. Ce dernier, acculé contre un tronc d'arbre, tente tant bien que mal le prédateur presque aussi lourd que lui.
Le groupe laisse Adéliane aux soin des femmes et s'élance à l'aide du garçon. S'ensuit une mêlée confuse et Sid et Derry peine à toucher leur cible, vive et puissante. Dai parvient à en blesser une légèrement tandis qu'Arvel en atteint une avec son arc. Adéliane serre le poing autour d'un objet ramassé là et se relève. Les femmes sont surprises car le flanc de la demorthèn est rougie par le sang d'une blessure causée par un ossement affleurant le sol à l'endroit de sa chute.
En revenant à elle Adéliane aperçoit des enfants apeurés face à un danger indistinct - les traits de l'enfant semblent sortir de ses souvenirs - et s'interpose entre la menace et l'enfant.
Sur la scène d'affrontement les mercenaires et le groupe, stupéfaits, remarque Adéliane qui s'interpose entre-eux et les searbhas avant de leur ordonner de partir. Les fauves hésitent, puis s'exécutent. La demorthèn s'évanouit.
La blessure de la jeune femme pansée, on lui découvre dans la main une pierre polie, sur lequel est gravé une rune. L'enfant dit s’appeler Aròn et que l'homme qui est en mort était Zack, son protecteur. Dai préconise de ne pas s'attarder et le groupe s'éloigne en portant Adéliane qui revient à elle peu après ; son esprit semble de nouveau clair mais ses souvenirs sont très confus. Elle marche ensuite en observant son nouvel ogham, ne reconnaissant pas le symbole ni ne sachant ou elle se l'est procuré.
Les sons glougloutants de la Loess leur parviennent enfin alors que cette dernière semble s'écouler au fond d'une ravine de la colline qu'ils parcourent. Des cris et une alerte dans leur dos leur révèle qu'ils viennent d'être découverts ; Dai ordonne au groupe de courir et de sauter à l'eau pendant qu'ils les retiennent. Personne n'hésite et alors que les premiers échanges de coups font entendre leur voix métallique, l'eau froide et l'inconscience se referme sur les personnages, emportés par le courant.